Hier, j’ai visité la Foire de Paris en compagnie de ma mère (un genre de tradition, elle même y allait avec la sienne quand elle était jeune…). C’était la première fois que j’y mettais les pieds.

Une fois le parcours du combattant pour s’y rendre réalisé (RER A, puis B, puis C, +15mn de marche sous la pluie…), je rejoins ma pauvre maman, qui m’attendait, elle, depuis 40 minutes frigorifiée sous la pluie… eh oui, c’est moi qui avait les entrées! Nous rentrons alors dans le Parc des expositions, qui abrite cet événement colossal.

Pour le pauvre Pékin débarqué fraîchement de sa cambrousse (ou la pauvre parisienne ayant eu le malheur de ne jamais mettre les pieds à la Foire de Paris pendant le premier quart de siècle de sa petite existence), se pose une question existentielle : part où on commence ?

Car s’il y a un adjectif pouvant qualifier correctement la Foire, c’est bien celui-ci : gigantesque, à tendance gigantissime…

 Après environ cinq minutes de tergiversations, nous voilà parties vers le Hall 7, par bonheur pas très loin de l’entrée où nous nous trouvions. Notre but : le concours Lépine, et l’espace cuisine (mes parents sont en train de refaire la leur, et j’envisage de refaire la mienne…).

Après quelques passages désordonnés, nous voici arrivées au stands du Concours Lépine :

Dans cette zone, il y a affluence, et absolument tout ce que vous ne pouvez pas imaginer à vendre. Dès le deuxième stand, ma mère se fait « avoir ». La voilà propriétaire d’un indispensable nouveau type de pansement imperméable se collant sans colle. Puis d’un lot de couvercles extensibles, de recharges pour cartouche d’encre pour imprimante, et j’en passe et des meilleures. Bon, soyons honnête, j’ai moi-même craqué pour pas mal de choses, les gens sont d’un convaincant !

Un point décevant cependant : il y a plusieurs stands proposant exactement la même chose, et lorsque l’on s’en rend compte alors que l’on est tout fier de l’acquisition que l’on vient de faire, on déchante un peu en s’apercevant que l’on n’a pas l’exclusivité de la nouvelle. Alors on se méfie…

Une fois qu’on a réussi à sortir de ce dédale, nous voilà en quête de nourriture, puis de la sortie… Malheureusement, la nourriture convenable et équilibrée n’est pas vraiment trouvable à la foire. Donc en attendant de trouver de quoi nous sustenter, nous voilà partie pour un autre hall, en quête des machines à coudre (que maman veut absolument voir, passion couturière oblige) et de l’espace Bien-être (ça c’est plutôt moi et ma passion pour les soins corporels et autres). Comble de la malchance, elle arrive juste après la vente du dernier pied de biche spécial fermeture éclair invisible (cherchez pas, moi aussi ça me dépasse). Pendant qu’elle conclue la vente (j’irai moi-même chercher le pied en question), je me perd parmi les stands soins corporels, et suis sur le point d’acheter toute la gamme de je ne sais plus quelle marque centenaire de cosmétique.

Quelle erreur n’ai je pas commise que de me séparer de la personne avec laquelle j’étais venue ! après ½ heure d’errance dans les couloirs de la foire, pendant laquelle j’ai failli me décider à me faire poser des rajouts sur les cheveux (c’est un problème récurrent chez moi, quand j’ai les cheveux courts, je veux qu’ils soient long, et vice-versa…), je finis par la retrouver au stand des pieds de machine à coudre.

Après quelques détours par des stands massages (divin, quand on est crevée !) et tisanes et produits naturels divers, nous voilà attablées, (debout, en fait) devant une salade (plus une part de flan pour moi, gourmandise oblige), crevées, fourbues, à ramasser à la petite cuillère quoi… Après ce repas sur le pouce, et un dernier petit tour au rayon enfant (j’ai acheté un doudou pour ma nièce, et ai failli en prendre un pour moi devant tant de douceur !!!) , nous voici sur le départ, fourbues, mais contentes malgré tout. Comme deux écolières après une bêtise, nous fuyons le lieu du crime, contentes malgré la culpabilité du carnet de chèque dépouillé…

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