Mm. J'avoue que cette histoire de blog me laisse un peu perplexe... je me serais contenté de garder cette histoire pour moi, car après tout, ça ne vous regarde pas, vous les gens, mais comme ma douce, elle, semble y attacher quelque importance, je vais me prêter au jeu...

Dans ses articles, elle parle de rencontre virtuelle. Je dois avouer que ce n'est pas ma thasse de thé, à la base, et quand je repense à notre rencontre, je me dis que je l'ai juste abordé dans un bar où il n'y avait pas de murs. Alors les accros de la rencontre express par le net, passez votre chemin...

D'abord, il faut savoir qu'elle a bénéficié d'une énorme cristallisation. On a discuté un soir, elle m'a envoyé ses photos, et puis pouf, elle est partie en Amérique. En me laissant deux semaines pour imaginer des milliards de choses, voir et revoir ses photos, ignorer, puis espérer peut être, s'interroger un peu (alors qu'elle, je pense qu'elle s'en foutait un peu, au fond). Toutes ces scènes de bande annonce se sont évanouies la première fois que j'ai entendu le son de sa voix, la réalité brisant en milles morceaux tous mes fantasmes stupides.

Je ne vais pas revenir sur les évènements ; son compte rendu est rigoureusement exact, à ceci près que ce n'est pas elle qui m'a appelé la première, mais bien moi, tout tremblant, après plus de deux heures de préparation mentale fébrile, un chapelet de phrases toutes faites que je n'ai bien entendu pas pu placer. Et elle, comme si elle prenait rendez vous chez le coiffeur, m'a indiqué que oui, restau tout à l'heure d'accord. Ah, je dois préciser que je n'étais pas un assidu de Meetic, mais que j'étais tombé là comme d'autres en quête du pourquoi pas. Et cette chère demoiselle était la première (et la seule) que je rencontrais par ce moyen étrange, ce qui explique un peu ma confusion. Bref. Je me pointe donc chez elle à l'heure dite, on dirait que je la dérange un peu, mais allons manger quand même puisque tu es là. Sans me démonter, je ne peux que constater qu'elle porte un décolleté à faire pâlir un moine, mais très classe malgré tout. Désolé mesdemoiselles pour le romantisme, mais ça m'a, comment dire...sauté aux yeux. Donc nous passons une bonne soirée, je n'entrerais pas dans le détail de nos passionantes conversations(!), j'en garde un peu pour moi, et puis ça vous ennuierait sans doute.

Deuxième "rendez vous", elle est décidement charmante. Nous dinons dans ce mexicain bondé, j'ai hâte d'en finir, il y a des moments où je n'aime pas les gens. Puis petite ballade, à la nuit tombée, paisible...eh oui, nous rentrons chez elle lui préparer sa tisane aux racines de Valériane, je me dis que je suis vraiment le roi des abrutis d'apporter à une fille une tisane pour dormir. Mais peu importe. Nous passons au crible ses revues féminines remplies de ces tests plage de l'été, pour s'occuper, parce que finalement qu'est ce qu'on pourrait bien faire d'autre? HEIN? une seconde fois je me dis que je suis l'empereur des abrutis de ne pas lui faire une prise de Judo et de la mettre Hippon sur son tapis, mais passe encore... apparement, je n'avais aucune chance. Donc je m'en retourne à ma caverne, confus, penaud, et perplexe quant aux intentions de la jeune femme, qui comme beaucoup de femmes se contente de s'asseoir et de regarder un pauvre homme tâcher de transformer un moment d'une banalité affligeante en morceau choisi télévisuel. Le monde changera peut être le jour où l'une d'entre vous découvrira ce qu'est la prise d'initiative et en parlera à ses copines. Ne me dites pas que je suis machiste, mais ce serait quand même bien plus drôle si vous saviez ce que vous vouliez, et agissiez en conséquence. Bref.

Pour le coup, c'est moi qui étais dans le doute, mais nous autres acteurs mâles ne pouvons nous permettre ce luxe. Je me remets, et quelques jours plus tard, je l'embusque chez moi, armé d'un poulet à l'ananas. Et là, oh oui, elle a parlé, parlé, encore, encore, et j'avais un mal fou à me concentrer sur ce qu'elle racontait. Alors oui, j'ai peut être manqué d'à propos, mais au final...Hippon. (à cette époque je regardais le Judo aux Jeux olympiques. Ca m'a marqué).

Boaf, que dire de plus, la suite ne vous regarde plus, elle est pour moi, pour elle, et elle vous en dira ce qu'elle voudra. Je ne suis pour l'instant qu'un paragraphe de sa vie, agréable, très agréable, mais j'ai horreur de considérer les choses comme acquises, je trouve ça dangereux...

Aurevoir donc, lecteurs d'Adrijane....

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