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Le retour de la Fille prodigue

qu'est-ce que je ferai pas pour ne pas réviser

Cela fait des mois que je n'ai pas mis les pieds ici, par manque de temps, par perte d'habitude, comme ça. C'est la vie peut-être? je crois que oui.

Je suis en révisions pour un concours que je passe bientôt, et je n'ai pas du tout envie de réviser, donc je me suis mise à faire des tas de trucs complètement inhabituels pour moi:

j'ai commencé à faire la cuisine, de la vraie cuisine avec recettes et tout, et petites courses avant, et plats qui mijotent. Le pire, c'est que j'aime bien cela. Je cherche des recettes originales sur le net, pas trop compliquées, bref, je perds un maximum de temps.

J'ai également fait un peu le ménage, et la vaisselle, et du rangement. J'ai à peine lu, car j'ai dééjà beaucoup de choses à lire pour les révisions.

J'ai perdu pas mal de temps à rechercher un foulard que j'avais perdu dans un restaurant, et que j'ai fini par récupérer (victoire!)

Et puis je me suis dit. Tiens, si j'allais faire un tour sur la planète joueb, histoire de voir comment elle va.

He bien elle va, elle continue sans moi, bien que je n'ai jamais eu la prétention d'être indispensable.

j'avais l'impression d'avoir plein de choses à dire, je vais y songer, et revenir bientôt, l'écriture me démange....

Je déteste les (autres) voitures

je suis maudite

En fin d'après-midi, j'avais une réunion à l'autre bout de Paris. Evidemment, comme c'est très logique, on déplace trente personnes pour éviter à quatre autres personnes de se bouger un peu (trop dur, les pauvres!), mais bon c'est une autre histoire.

Heureusement, la réunion se finit tôt alors je me dit que finalement je vais peut-être mettre moins d'une heure pour rentrer, mais visiblement, c'était utopique...

Comme je suis une petite futée et qu'on ne me l'a fait pas à moi, je décide de rentrer par les quais, car bien évidemment, le périph, ça n'est pas une bonne idée en général à cette heure çi. visiblement, c'est ce que TOUT LE MONDE s'est dit...

En 1/2 heure, j'avais parcouru les 2/3 du chemin, et je me trouvais bien en veine. En plus, il y avait un léger soleil, pas trop chaud, et Paris était bien plus beau, le long de la Seine, que les bords du périph, ses radars, ses chauffards, et j'en passe.

Et puis j'ai omis de tourner à droite, et je me suis retrouvée en route pour le souterrain de la concorde. Alors que je voyais les autres, quin'avaient pas oublié de tourner filer à côté de moi, je prenais mon mal en patience, ça n'allait pas durer.

Comme je suis une petite maline, je n'ai pas pris le souterrain, et j'ai suivi les quais au dessus de la Voie rapide... Un massacre.... près d'1/2 heure pour aller jusqu'à chatelet. Et puis le déluge s'y est mis, inondant à moitié les voies, les voitures ne bougeant que d'un mètre à la minute. La seule distraction était le car de CRS à mes côtés, les arbres qui bougeaient et dont j'essayais de calculer le nombre de morts qu'ils feraient s'ils tombaient sur les voitures quasimment à l'arrêt, foudroyés(. une bonne quinzaine je pense, en comptant les éclats de bois volant à près de 7m et fracassant les pare-brises...).

Au bout de deux heures (depuis le début du trajet) j'entrevois le pont de la Gare de Lyon, le reste du trajet c'est normalement du gateau. Mais non, car à cause des travaux, voies de bus, sens interdits, soit disant raccourci faisant qu'on passe trois fois part la même rue (embouteillée bien sûr), j'ai mis une heure.

Donc en gros, j'ai mis trois heures à traverser Paris, alors qu'avec le périph, au Pire des cas, j'en aurais mis 2. Ce qui me rassure, c'est qu'à pied, le trjet est estimé à 3h18. donc j'ai gagné 18minutes, et évité la pneumonie que j'aurais sûrement attrapé en rentrant sous le déluge (ou la branche qui m'aurait écrasé...etc). En plus avec la réforme de la sécu, j'aurais certainement mis au moins 5médecins avant de trouver le bon, au final peut-être que je serait morte quelque part.

Finalement, merci à vous autres qui vous trouviez avec moi ce soir, on a passé un super moment.

Pour la peine, j'ai commandé un gateau au chocolat et aux poires comme guise de diner à mon chéri, et j'emmerde le régime que je suis, parce que je ne suis même pas grosse et voilà, je délire complètement.

bon, je vous laisse je vais me coucher....

Conclusion: vive le vélo et le métro....

J'aime les magazines féminins: suis-je futile?

Question existentielle sur l'attrait que représente la bêtise humaine.

Depuis mon adolescence, j'ai toujours éprouvé un grand plaisir à lire des magazines en tout genre, et pas forcément les plus intellectuels. Jeune et Jolie, puis Biba, Cosmopolitan, puis 20 ans, pour finir, plus récemment par Bien Dans Ma Vie, sont devenus non pas une drogue, mais un moyen agréable de passer une petite soirée tranquille. A l'époque de l'internat pendant mes études, un magazine lu de façon collective nous a procuré de grandes crises de fous rire et des moments de franche rigolade devant cette bêtise frappante et cette superficialité notoire étalée en pleine page.

Certes, me direz vous, les magazines féminins ne sont pas de la grande littérature, sinon on les trouverait au rayon Philosophie, Ésotérisme ou je ne sais quoi des librairies, et pas coincé entre entre Football magazine et Télé 7 Jours tous deux grands monuments de la littérature journalistique française comme chacun le sait.

Mais ils ont cette capacité d'attirer votre oeil sur leur couverture, et de l'accrocher avec ces jolis petits gros titres en couleur qui vous susurrent "lis moi" tu verras, tu ne seras pas déçue. Vous passez la porte de la librairie pour jeter un coup d'oeil, et là, vous êtes foutue: vous repartez forcément avec Bien dans la Vie, Cosmopolitan, le dernier Solo (pour citadines branchées célibataires) et un Banco pour tenter la chance en prime.

Arrivée chez vous, un petit bain chaud et moussant, un peu de musique, et hop, on plonge dedans avec un masque exfoliant pour le visage, histoire de joindre l'utile à l'agréable.Là, vous être prise dans la spirale infernale, les tests vous happent et vous les faites tous, et ils vous proclament bien entendue que vous êtes désespérément imparfaite ou je ne sais quoi d'autre. Les tenues branchées vous horrifient par leur prix mais vous font parfois saliver tout en vous demandant si quelqu'un porte vraiment "ça", les articles " de fond" ou fouillés abordent de façon superficielle les sujets les plus divers, tout en donnant l'impression de fouiller le sujet. Bref, vous êtes dans l'antre du Faux Semblant et de la superficialité, la Mode dans toute sa splendeur.

Et le pire, c'est que vous adorez ça, vous vous passionnez pour les tests, êtes réellement persuadée que les filles des magazines sont des filles normales et qu'on en croise tout les jours dans la rue et de toute façon vous êtes la seule à être désespérément grosse et laide. Vous croyez vraiment que le mois prochain vous allez tomber sur l'Homme Parfait car le test et votre horoscope vous ont signifié qu'une rencontre allait survenir (faites gaffe, il pourrait juste s'agir d'une rencontre avec un poteau en plein milieu du trottoir si vous vous évertuez à marcher en rêvassant à votre bel inconnu le nez en l'air).

Bref, vous êtes happée dans le monde merveilleux des magazines, ou tout le monde sourit, est beau et va pour le mieux du monde. Les magazines prônent une manière de vivre ou l'on est jeune-beau-détendu , zen et ou l'on vit avec un magnifique Apollon qui satisfait totalement sur tous les plans dans un splendide loft en Triplex avec un chat ou deux, une grande cheminée, et un boulot parfait et épanouissant. COMMENT VOULEZ VOUS NE PAS AIMER ÇA?????? Donc oui, j'aime les magazines féminins, même s'ils me font du mal en m'envoyant une image de la réalité qui n'est pas la bonne, mirages passagers nimbés de l'aura magnifique des beautés superficielles de ce monde. Car moi, quand j'étais petite, je rêvais d'âtre une princesse, et dans les magazines, ils vous expliquent à quel point vous pouvez être merveilleuse.

Bon, j'arrête, je m'emporte, et franchement, si vous voulez vous marrer un peu, achetez Vingt Ans un de ces quatre. C'est tordant tellement c'est stupide, bien écrit et plein d'humour si on le lit au deuxième degré, je vous garantis un bon moment de rigolade. Et ne dites pas que les hommes ne lisent jamais les magazines féminins. c'est faux, ils trouvent le moyen de les piquer quand vous avez le dos tourné, ils croient ainsi qu'ils vont mieux comprendre leur extraterrestre de vénusienne de copine, cet être d'un sexe autre que le leur qui partage leur vie et leur appartement...Détrompez les si vous les surprenez.

Donc en bref, les magazines, c'est rigolo, et point barre. On peut être une Blonde totalement stupide de 17 ans, lisant de la Philosophie sans en comprendre un traître mot, pour ne pas paraître superficielle et pourtant l'être par le simple fait qu'on essaye de ne pas le paraître (vous suivez toujours?). On peut égallement être une jeune femme (brune en plus) de 26 ans absolument pas stupide ni superficielle qui lit des magazines féminins, et se fout bien de paraître superficielle, puisqu'elle sait bien qu'elle ne l'est pas....

Sur ce trêve de divagations, je retourne à la vie, réelle celle là.

le Bonheur réalité ou mirage?

petites réflexions sans intérêt

Voilà une éternité que je n'ai pas écrit, avec la Chine, l'après Chine, Les fêtes, le début d'année, tout cela est passé si vite.

Pour preuve, moi une célibataire endurcie à la limite d'être fossile tellement j'étais endurcie, me voilà en couple de puis plus de 5 mois, ce qui, à mon niveau, n'est pas rien, puisque le fragile papillon que je suis daignait rarement se poser sur la même fleur plus de quelques semaines, et que là, wouah!

Avec le temps, viens un genre de petite routine agréable, et se pose la question de ce qu'est le bonheur, sommes nous heureux dans le petit quotidien qui s'installe? LE bonheur est-il synonyme de surprises, changement, éblouissement, ou peut-il être plus diffus, pris dans le quotidien, tellement habituel qu'on se demande s'il est là.

Moi je pense que les gens qui cherchent le Bonheur, avec un grand B font fausse route. A trop chercher, on finit par se perdre et par ne plus savoir ce qu'est réellement le bonheur et ce qu'on veut.

LE bonheur, c'est se lever de bonne humeur, prendre son petit déjeuner tranquillement, aller au travail sereinement en chantonnant, rire avec ses collègues, être content du travail accompli à la fin de la journée, rentrer tranquillement en flanant ,un peu, se prélasser dans un bain moussant en écoutant de la musique, lire un peu, manger un bon morceau de viande, finir avec un bon dessert, regarder un bon film, faire des câlins à son chéri, puis s'endormir en ayant passé une journée, certes très banale, mais pendant laquelle rien n'aura été cause de mécontentement.

Certes, vous me direz, mais que faites vous de toutes ces idées sur la recherche de l'équilibre d'une vie harmonieuse ou tout se passe merveilleusement, remplie de joie, bref, le Bonheur. Mais de quoi viens-je donc de vous parler, qu'ai je donc décrit? Une journée banale, sans imprévu, mais équilibrée me semble-t-il, pleine de jolis petits moments à savourer, comme autant de "cerises sur le gâteau" à croquer.

Et si le bonheur ça n'était que ça?

Deuxième avis sur la question:

D'abord, je pense qu'il y a une différence entre le plaisir et le bonheur. Le bonheur dont tu parles semble être fait d'une somme de plaisirs, ou par l'inverse, de l'absence de malheurs. Je dirais que oui, c'est déjà ça. Mais que ce bonheur là sera fade s'il ne reste qu'agréable et/mais banal. Je crois à une condition sine qua non du bonheur: la vibration. L'exaltation. Le dépassement de soi. La transe, voire, sans vouloir employer de trop grands mots, la transcendance. L'extase de l'écoute d'un morceau de musique qui vous envoie dans l'espace, le long travail de création, d'aboutissement d'un projet, écouter le vent sur une falaise au bord de l'Atlantique...les palisirs simples, c'est ce qui fait le bonheur du quotidien. Les plaisirs uniques, extrêmes, c'est ce qui fait le bonheur d'une vie.

Pour finir, je reprendrai cette citation d'un prophète oublié:

"...J'en suis heureux. Mais qu'y a-t-il de mieux dans la vie?

-L'immense Steppe.Un rapide coursier. Des faucons à ton poing. Le vent dans tes cheveux.

-Faux! Conan? Qui a- t-il de mieux dans la vie?

-Ecraser ses ennemis. Les voir mourir devant soi. Et entendre les lamentations de leurs femmes."

Il y a de la vie même dans le vide

chronique du vide intersidéral qui ne l'est pas.

Afin d'inaugurer mon ordi tout rénové, qui ô joie, ne râme plus, je suis venue voir si par hasard des gens étaient venus jeter un coup d'oeil sur ma petite existence. Et bien figurez vous que plus d'une quarantaine de personnes sont venues lire mes écrits, et certains se sont attardés... C'est fou ça! On n'écrit rien depuis des lustres, cela doit être cela le fond de commerce, les "vaches à laits".
La Chine fait bien recette, d'autres choses bizarres aussi (j'ai pourtant pas l'impression de parler de sexe tout le temps moi...).

Donc si j'ai bien compris, si je n'écrit rien j'ai beaucoup plus de chance d'avoir des lecteurs que si j'écris qqch. C'est pas encourageant tout ça!

Il est arrivé un truc bizarre à ma soeur. Comme les fidèles le savent (cf: a putain de journée de merde....), cette dernière s'est fait opérer d'un neurinome acoustique. Elle va bien, malgré une perte de l'audition à gauche, et une hémiplégie faciale du même côté (à laquelle on va bientôt remédier).
L'autre jour, elle cherchait des infos sur le neurinome acoustique, et elle tombe sur un article qui lui semble intéressant. Elle commence à lire la description de la famille en question, un peu intriguée d'abord, puis de plus en plus certaine, elle se rend compte qu'elle est tout simplement en train de lire un article sur elle-même. Et sur Internet! Quelle surprise! ça me ferait bizarre de voir que l'on parle de moi sans que je le sache. Mais bon, cela va, je ne dit pas de mal des gens, même si des fois cela me démange. Il est tellement facile, avec un minimum d'info sur moi d'avoir accès à ce blog! Et puis je ne suis pas mauvaise langue...juste un peu caustique parfois.

Tiens si je racontais un petit conte de Noêl, une petite histoire de je ne sais quoi...Malheureusement, je  suis un peu en panne. Peut-être que mon futur sapin, pas encore chez moi, me soufflera un peu, ou bien les décos que je ressortirait, allez savoir avec ces objets ce qu'ils vous disent.

Je me sens d'humeur à discuter ce soir, bizarre... cela faisait qqs temps que je n'avais pas été tout simplement devant mon écran, qui fonctionne, et chez moi. Les avantages et inconvénients de la vie à deux...Mon héros et moi faisons appart séparé dans la théorie, en réalité, je suis une nomade qui pose ses valises très souvent chez un hôte fort acceuillant qui lui concocte des petits plats en échange d'un peu (beaucoup) d'affection. Alors je m'adapte, je trouve mes marques ailleurs. Il est parfois bon d'avoir des petites habitudes (charmantes bien entendu...). Cela ne tue pas l'amour, malgré le proverbe, cela le fait évoluer c'est tout.

allez, je vous laisse, je n'ai rien à dire! mais je voulais vous enfaire part!


Cri de bonheur dans le vide intersidéral...

parce que cela se partage autant que la solitude....

Bonjour à tous,

voilà un certain temps que je n’ai pas mis les pieds ici, certains doivent même se demander si j’existe encore. (même s’ils sont peu nombreux, je n’ai pas encore reçu de messages désespérés !).

Petit récit de ma journée d’aujourd’hui, puisque me voilà à nouveau en vadrouille, mais du côté de la Bretagne cette fois ci, ce qui est moins lointain que le pays du Soleil Levant.

(Ici le breton prend le relais, car qui mieux qu’un autochtone pourrait raconter les nuances de ce bô pays…)

 

Nous partîmes deux, nous revînmes…deux. Désolés. Plus sérieusement, nous avons commencé par aller voir la mer. Il sentait bon l’iode, notre océan, on a bien pris le vent d’est, ça nous changeait de la capitale. Après un petit tour dans les rues de ma bourgade préférée, nous avons…oh et puis zut, ça ne va intéresser personne. Donc je ne vais PAS vous refaire le récit circonstancié de notre journée sur la côte. A la place je vais vous faire un remake de la pub pour les cartes bleues, vous savez celle où un papa et son fils vont faire du batô et ça leur coûte que 500 euros la journée grâce à Eurocard truc. Ben en gros c’est ce qu’on a fait. On a pas fait de batô, ni dépenser 500 euros, mais c’était juste une chouette tite journée faite de ptits bonheurs simples, genre manger un gâteau  et boire un chocolat en terrasse, visiter un château fort avec le vent qui souffle, se balader sur la plage et prendre des photos bêêêtes. Ca ne vous intéresse toujours pas ? TANT PIS ! de toute façon, elle a eu beau vous raconter la chine, tout le monde s’en foutait, alors les petites routes de Bretagne, je doute qu’elles suscitent de fortes réactions…

Bon, je reprends le relais car là il va péter les plombs. Juste pour vous dire que depuis le retour de Chine, difficile - car comment se réhabituer au train-train quotidien après les paillettes et l’exotisme ?- et bien je me réhabitue à la vie parivincennoise, et je vous oublie un peu, toute à mon bonheur de la vie à deux, ou presque. Il y a des choses et des gens qui vous changent la vie… C’est comme ça, et je me suis dit qu’étant donné que je vous avait donné un petit bout de ma solitude, je pouvais bien vous donner un petit bout de mes joies.

Donc je m’offre un week-end prolongé avec M. Le Héros, qui est pô content que personne ne se soit intéressé à mes passionnants contes chinois.  Comme nous avons toujours une veine fabuleuse quand nous sommes ensemble (ce qui n’était d’ailleurs pas le cas quand nous vivions séparément, comme quoi le tout n’est pas la somme des parties, excusez moi je m’égare…). Et bien figurez vous que nous sommes en Bretagne, pays de la pluie, du crachin et du vent et qu’il fait beau, un temps pour les adeptes du romantisme, qui vous donne envie de hurler de belles choses dans le vent, et de prendre des tas de photos de cette lumière fabuleuse de la fin de l’après midi, surtout lorsqu’elle tombe sur les vieilles pierres d’une bâtisse chargée d’histoire, sous le souffle d’un vent glacial mais nécessaire à l’ambiance. S’arrêter brutalement (ou pas) pour prendre une photo (ou un chocolat), errer sur les routes à l’aventure (oui, c’est bien d’être motorisé, je me referais pas avoir comme à Etretat), au son des musiques du coin, regarder les arbres, les feuilles, l’océan et les vagues se brisant sur les rochers, c’est banal, mais c’est tellement , tellement, tellement !

Donc moi j’avais envie de garder une impression de la journée, quelque part, et je me suis dit que ce serait le bon endroit, même si c’est perdu au milieu de nulle part, quelque part dans les limbes flottantes et inexistantes de la toile.
Donc bonsoir à tous, soyez heureux !

Le Palais d'Eté, lieu merveilleux sacré plus belle visite qu

En direct de Pékin

Bonjour à Tous,

Je vous ai dit que le dernier récit était long , c'était faux... celui ci le dépasse largement, mais vu l'enchantement du lieu, qui est au moins équivalent à la grande muraille, mais dans un registre différent, c'est justifié...

Comme j'ai dû vous le dire, aujourd'hui nous avons effectué la visite du Palais d'été des empereurs chinois. Petit rappel historique, le Summer Palace, construit en grande partie au 18ème siècle, a été mis à sac une première fois en 1860 par les troupes franco-anglaises, qui n'ont rien trouvé de mieux que de tout piller, en brûler et raser une bonne partie, dégommer toutes les têtes des statuettes, bref, un beau pillage. La plupart des bâtiments a été reconstruite sous le règne de l'empereur Xianxu, ou nom approchant, enpereur fantoche destiné à régner juste pour les apparences, alors que l'Impératrice Cixi (Note du Correcteur: Romy Schneider???), sa tante, régnait réellement. (terrible cette nana, elle a régné à une époque où autant les occidentaux que les orientaux prônaient la mysoginie, et d'une main de maître en plus...)

Premier détail d'importance, le Palais d'été prend la superficie de 346ha, dont beaucoup sont occupés par de gigantesques jardins, il y a également un grand lac sur lequel voguent des embarcations de toute sortes, des îles, et de multiples palais à thèmes.

C'est un véritable enchantement. Autant la cité interdite, dans sa partie visitable, est minérale, autant la palais d'été est débordant de verdure et de couleurs. Comme beaucoup de bâtiments sont dûs à la reconstruction faite par l'impératrice , le petit empereur à cheval, visible à la pointe des toits normalement, n'est pas présent sur beaucoup de bâtiments... sens du détail assez poussé tout de même, non?

Nous sommes arrivés en groupe, mais chacun marchant à son rythme, nous avons fini par nous séparer en petits groupes. Comme en plus je ne suis pas douée, j'ai fini par me perdre totalement, mais j'en ai été plutôt ravie en fait. Mon groupe d'origine marchait trop vite, sans prendre le temps de profiter de ce lieu et d'en capter l'essence. Ca doit être mon côté parc et jardin, ou aventurier, va savoir.

Donc petite visite plus ou moins erratique (pour une visite structurée, vous rendre sur le site des lames sur seine, J. a fait la visite au pas de course avec l'interprète et un plan, avant de me perdre dans la nature sans plan et avec un sens de l'orientation que l'on connait...)

Lorsque vous arrivez, vous entrez dans le palais de l'Empereur séquestré, alias les Jardins de Jade, cage dorée dans laquelle l'empereur vécut sous le joug de sa tante toute sa vie, avant de finir assassiné par cette dernière. Il était plutôt bien logé je trouve, avec ses six bâtiments gigantesques et leurs cours somptueuses et très chaleureuses.

La chose la plus impressionnante est la vue sur le lac. Lorsque vous rentrez, vous parcourez un dédale de petites cours, avant d'arriver à une sorte de promenade en bord de lac, avec le système de galeries ouvertes chinois courant tout le long, où se déroulent des activités diverses. Un calligraphe, dessinant sur le sol avec de l'eau, des écoliers déjeunant en 7min chrono, deux petites vieilles se parlant très fort dans l'oreille car elles sont sourdes, bref, autant de scènes de vies  typiques qu'il est agréable de remarquer.

Le lac, gigantesque, est parcouru par des pédalos, des bateaux traversant jusqu'à l'île, sortes de bateaux mouches très kitschs dont on se demande comment ils flottent. Au loin, même si comme aujourd'hui un peu de brume flottait dans l'air, vous pouvez apercevoir l'autre rive du lac, elle aussi parcourue par d'autres édifices et lieux plus ou moins cachés et accessibles, dont nous n'avons malheureusement pas eu le temps de faire la visite. Au bout du quai, se trouve le bateau de jade, gigantesque bateau en Pierre, qui ressemble à un bateau à vapeur je trouve.

Après cette ballade le long du lac, vous montez jusqu'à plusieurs petits et grands temples, dont un tout en bronze, dont une partie, volée lors d'un premier pillage, a été restituée par une fondation américaine. C'est magnifique, mais très pentu, vous pouvez emprunter de petits corridors surplombés de galeries peintes et colorées. Aucun des motifs peints n'est le même, et il y a ainsi de multiples fresques représentant des scènes de vie quotidienne.

Les bâtiments, tous imbriqués les uns dans les autres, forment un mélange de toits de tailles différentes qui est impressionant; cet ensemble , reconstruit vers 1880 et réabimé par la suite lors d'une deuxième invasion occidentale, est difficile à entretenir, et beaucoup d'herbes poussent entre les tuiles, il y a même un petit sophora ou robinier (toujours autant de mal à les distinguer ces deux la...), qui pousse sur le toit du petit temple de bronze. Moi j'ai assez aimé ce petit côté champêtre, mais il ne faut pas que cela s'accélère....

C'est à peu près là que j'ai perdu tout le monde...Donc après une pause de 1min 30 je dirais, je suis ressortie d'un bâtiment, et ils étaient partis, je les ai vu au loin, mais je les ai perdu. Tant pis, donc je me suis mise à emprunter tous les petits chemins que j'ai pu trouver, car depuis le début de la visite, ça me démangeait de les prendre. C'est ainsi que je me suis retrouvée à suivre les bords d'un canal rivière artificiel, mais très pittoresque, bordé d'une végétation luxuriante (ah les saules pleureurs...) du plus bel effet. Le chemin, praticable au début, s'est révélé moins aisé par la suite. C'est ainsi, en empruntant un deuxième sentier moins rocailleux que le précedent, que j'ai découvert des bâtiments abandonnés, dont j'ai fait une petite visite. Je ne pense pas qu'ils soient ouverts au public ceux là... en continuant, je me suis retrouvée face à une grille surmontée de barbelés. Je l'ai longée un moment; ça descendait pas mal, et j'ai failli tomber dans le canal...puis je suis arrivée à un endroit sans barbelés avec trois piques manquants, et je suis passée de l'autre côté (ça me sert les barres assymétriques des fois...). c'est ainsi que j'ai pénétré sans le savoir dans une partie payante du parc (il y a des options dans le parc, vous payez selon ce que vous voulez voir... mais de toute manière, j'avais pris la totale). C'est une reconstitution de suzhou, petite ville située près de Shanghai, première productrice de soie en Chine, surnommée la Venise Chinoise. Pour l'avoir visitée lors de notre dernier voyage en chine, je peux vous dire que la vision présentée ici embellit la réalité... la rue, traversée par un canal enjambé par de magnifiques ponts, est bordée de petites échoppes évoquant des maisons. Ca a un côté Dysneyland je trouve, mais en plus pittoresque. C'est mignon, mais trop artificiel, c'est une reconstitution récente d'un ancien lieu détruit il parait.

En sortant de cette enclave, je me suis mise à escalader et prendre des petits chemins pour aller vers un bâtiment qui me plaisait, et je me suis à nouveau retrouvée près du temple aux bouddhas dont les têtes ont été abattues par les balles des soldats français; en bifurquant par d'autres chemins, j'ai atteri auprès d'une colonne splendide, que j'avais repérée au loin. Le lieu était désert, presqu'à l'abandon et j'ai appprécié le silence qui y régnait après la cohue foulant les allées et pavés des temples divers. En prenant de petites allées un peu plus praticables, ainsi que de petits passages souterrains(sous grotte pour être exacte), car mes chaussures commencaient à être sérieusement boueuses (pour information, le site entier, même là où je me suis perdue au fin fond du parc, est équipé d'arrosage automatique, et tous les arbres sont tuteures à la manière chinoise. Beaucoup de pins dans l'ensemble), j'ai fini par arriver à un croisement où des promeneuses (une mamie vénérable, une dame en fauteuil roulant et une troisième) nourrissaient des écureuils. Ceux ci se balladaient partout, pas farouches pour un sou, c'était génial... j'en ai presque touché un, mais ils n'ont pas voulu de mon morceau de muffin piqué à l'hotel... Arrivent ensuite, en suivant le chemin (OK j'avoue j'ai fait de petits détours dans les allées environnantes et les rochers du coin), vous entrez dans un lieu qui doit être magnifique au moment de l'éclosion des lotus, entourant tout un entrelac de plans d'eaux bordés où flottent des lotus (hélas desséchés actuellement) se trouvent des galeries ouvertes, où se détendent des dizaines de retraités chinois. Dans un des petits kiosques, j'ai pu assister à une operette avec deux sopranos et une basse fort sympathique, en fouinant, j'ai découvert un violoniste (mais violon chinois), en continuant, nous sommes tombés sur des danseurs de tango, et pour finir, une mamie faisant le grand écart assise sur l'équivalent de la partie banc (ça se comprend mieux en photo, je vous montrerai). Bref, la vie saine et en plein air qu'affectionnent les retraités d'ici. C'est détendu et chaleureux comme ambiance. C'est dommage que nous n'ayons pas cette culture en France.

Après cela, j'ai retrouvé, dans ces galeries, le deuxième groupe de notre équipe, et je les ai conduit par un chemin détourné, vers les écureuils et Suzhou street. L'un d'entre eux ayant perdu son billet, je leur ai montré comment resquiller.... et puis nous sommes rentrés, après 5 heures (nous serions bien restés plus, mais on commençait à fatiguer) de ballade féérique. J'ai quand même trouvé le moyen de me tordre méchament la cheville sur du plat, après toute cette escalade. Ca va, elle n'est pas enflée, j'ai juste un peu mal. Comme de toute maniere, J. boitille toujours un peu, ça n'est pas gênant... ça équilibre les chances.

Demain, c'est l'arrivée du reste des artistes. Nous avons rendez-vous au Maxim's pour déjeuner... et demain soir dîner de canard laqué... je pense que demain soir j'aurai une belle indigestion... et vu le rythme auquel nous risquons d'être soumis dans les deux jours qui suivent, avant la journée de vendredi, que nous passerons enfermés a répéter dans le palais des congrès, je ne sais pas si vous aurez de mes nouvelles... donc si je ne vous réécrit pas avant samedi, veille de mon retour, pas d'inquiétude ...

bises à tous et toutes

Miss A, reporter international

En direct de Pékin, Temple du Ciel et autres réjouissances

journée du 18/10/04, pas en différé!

Bonjour à tous, Attention, le mail qui suit est très très long, asseyez vous bien et bouclez votre ceinture... avant de commencer, je tiens à remercier mes fidèles lecteurs de leurs appréciations diverses et de leurs gentils commentaires. Ca fait plaisir... voici le récit du jour... Donc hier midi, je suis finalement allée manger, et j'ai réussi à n'avaler que qqs petits trucs, assez pour ne pas vexer notre guide, qui doit se dire que je ne mange pas beaucoup (ce qui est le cas de toute manière). Après le repas, nous sommes allés voir M Wu Ning, le maître d'armes chinois, nous avons eu du mal à trouver trois taxis qui veuillent aller à l'université du sport, je ne sais pas pourquoi, ils sont difficiles quand même flûte... Il y a même des faux taxis ici. Hier, A., O. et E. se sont faits prendre par un taxi à l'aspect particulièrement délabré, mais de la couleur taxi (rouge bordeaux ici), et avec toutes les apparences, c'est à dire écrit taxi sur le truc lumineux sur le toit, un compteur, bref la totale... et bien dés qu'ils ont dit ok, il a embarqué son compteur et l'a planqué, ainsi que le truc sur le toit... terrible, mais pas cher et très sympa parait-il... je suppose que la licence de taxi doit avoir un certain prix... Donc nous sommes partis a l'université, qui est gigantesque, un campus avec des bâtiments et des terrains de sport partout. Plutôt normal donc... La salle d'armes (escrime moderne) est assez moderne avec une verrière, classique quoi. Il y avait des escrimeurs de tous âges et de tous sexes, une 20aine en tout je dirais (Note du Correcteur: une vingtaine de sexes?incroyable!). Pour commencer, nous les avons regardé un peu, M. Wu nous a donné des écussons de son club pour nos tenues, nous avons distribué des badges et autocollants Lames Sur Seine, bref, banal comme présentations. Nous avons eu droit à une présentation d'armes d'entrainement à l'escrime artistique chinoise, mais moi j'ai déjà mon katana, donc je suis satisfaite... ensuite nous avons fait une démo: saluts, explications des armes, démonstrations de duels. Je n'ai pu faire le mien, puisque J. n'est pas tout à fait remis de son entorse. Nous l'avons fait au ralenti, histoire de voir si on le connait encore, pas de problème de ce côté la... la mémoire des gestes est bonne, et même quand on se trompe, on arrive à se suivre. J'espère que ça ira vendredi. Après cette démonstration, qui a reçu un accueil enthousiaste des chinois, nous leur avons donné un cours d'escrime, ils étaient ravis et motivés. J'ai pour ma part travaillé avec deux petites filles, visiblement soeurs, dont une me rappelait assez moi même je dois dire, si ce n'est qu'elle a les yeux bridés. Elle parlait très bien anglais, ce qui était impressionnant pour son âge. Une des deux, toute menue, était visiblement effrayée, et assez comique. Nous avons passé un bon moment, c'est marrant de constater comment des échanges entre peuples si différents peuvent se faire sans compréhension autre que celle des gestes... après les traditionnelles photos collectives et une petite démo finale, entre Maitre Olivier et Maitre Wu Ning, 4 chinois nous ont emmené manger au restaurant, dont M Wu. Il avait été convenu que ce serait un restaurant avec des raviolis, car O. ( notre italien maison) voulait absolument en manger... Je dois dire qu'au vu de leurs voitures de luxe, et de leur anglais impeccable, nous en avons déduit qu'ils venaient d'un milieu assez aisé. En effet c'était tous des hommes et femmes d'affaire, vivant dans le quartier des affaires ( à l'est de la ville). Le restaurant, gigantesque, se trouve à côté du futur site des JO de 2008. Bien placés! Avant de manger, on choisit sa nourriture en passant devant des vitrines ou sont exposés les plats morts et cuisinés, et aussi des crustacés et poissons vivants de toutes sortes, des sortes de mini requins, les langoustines les plus grosses et les plus colorées que j'ai vu, des moules et des huîtres énormes, et horreur, des crapauds vivants et monstrueux... je pense que nous n'en avons pas eu... il y a 38 sortes de raviolis sur la carte, et nous étions sensés en avoir 12 par personne, en plus de la vingtaine de plats collectifs habituels, mais M. Wu, visiblement tête en l'air, en a commandé 24, ce qui est gargantuesque... et ils nous ont fait des doggy bags en plus, mais nous leur avons laissé! Donc nous avons diné à 13, en deux tables mélangeant chinois et francais, j'ai parlé anglais, assez bien je trouve. Nous avions à notre table Hans Lee (c'est son nom anglais, le chinois est imprononçable), charmant voire somptueux homme d'affaire chinois, du genre grand guerrier d'1m90 de 1m de large, je ne savais pas qu'il existait des chinois aussi balaises, et très sympa en plus. Il nous a parlé de ce qu'on mangeait et des coutumes des différentes parties du pays. C'était très instructif. Nous avons été obligés de faire deux étages de plats tellement il y en avait sur la table... personellement, j'ai calé après le 3ème raviole, en plus, il y en avait qui étaient épicés. Mais j'ai mangé l'huître et la moule. L'idée que nous mangions les huîtres vivantes a degouté Hans, c'est bien la première fois que cela se produit! (d'habitude c'est l'inverse) après ce festin, les chinois nous ont ramené jusqu 'à notre hotel, ce qui est très gentil car il était assez loin. Sauf que M Wu leur avait dit que c'était le Novotel... ils nous ramènent au Beijing Hotel en suivant... Ils devaient rejoindre leur famille, donc les adieux ont été rapides, mais chaleureux. Peut être conviront nous certains d'entre eux au spectacle de vendredi (nous avons 5 places). Etant crevée, je suis allée direct me coucher, mais hélas mon livre m'a retenue, et je me suis endormie vers 12h00... pour me lever à 7h00, car ce matin, nous sommes allés... Au temple du Ciel, encore, me direz vous, mais en fait, nous nous sommes entrainés dans les jardins, avec tous les chinois qui font du Tai chi, de la danse de salon (tango, tcha cha cha) en cours collectifs, des agrès de gymnastique (installés par le comité des JO), bref, avec tout ce monde. Le tout en plein air, dans un cadre somptueux et très agréable. C'était génial, nous avons trouvé un coin où nous mettre, sur la 100aine d'hectares de disponibles, on a trouvé une place. Evidemment, les chinois ont adoré, on nous a pris en photo et longuement observé... Les gardes (militaires) ont accepté de se faire prendre en photo avec nous. Nous avions peur qu'ils nous interdisent de nous entrainer avec nos armes, mais non seulement ils ne nous ont rien dit, mais en plus ils se sont arretés pour nous regarder... c'était super. Nous avons ensuite été nous ballader (j'aurai bien pris un petit cours de danse moi).Nous avons ensuite été faire un peu de gym... les chinois ont une forme phénoménale. Un vieux monsieur d'au moins 60 ans, tout rabougri au premier abord, s'est révélé un grand gymnaste et nous a épaté aux barres parallèles... des gens faisaient des abdos et des pompes de partout, c'était vraiment marrant, et très convivial. Et c'est comme ça tous les matins. Ces gens sont pour la plupart des retraités, avec qqs mamans et étudiants dans le lot. Après cet agréable intermède, nous sommes retourné à l'hotel. Cet après midi, nous sommes allés à Tien An Man et au musée de la Révolution et de la Chine. Très grand... il y a un "Musée Grévin" chinois avec des personnes d'une précision formidable, même les rides, les tâches de vieillesse, les veines sont représentées. J'ai presque cru que l'un d'eux allait bouger. Voilà pour la journée. Demain, Palais d'été et spectacle de Kung Fu... puis intégration dans le groupe des artistes pour le spectacle Pierre Cardin (elles vont m'énerver les danseuses de French Cancan je crois....) 

A bientot pour de nouvelles aventures

Miss A, reporter sans frontieres.

Bulletin n°4, de la Cité Interdite, et autres réjouissances

le 13/10/04 en différé

Si vous lisez régulièrement le bulletin du Club, ma foi fort bien écrit par J., vous avez une petite idée de ce qui se passe.Apres s'être très bêtement fait une petite entorse sur la muraille, sur du plat tout à la fin, ce dernier a passé la journée du lendemain en fauteuil, à la cité interdite notamment, où il avait emmené ses esclaves personnels (notre jeune guide wen wen alias sébastien et J-L alias Aramis), il nous a même mis à contribution pendant le cocktail du soir, où j ai dû lui préparer une assiette. Entre nous, une bonne paire de béquilles et un bon strap auraient été suffisants mais bon...

Petit récit de la journée d'hier et aujourd hui. Donc, la Cité Interdite. Cette dernière m'est apparue tres différente des deux dernières fois. En effet, Le jardin des Travailleurs, dans lequel nous nous sommes égarés en rentrant de JM Jarre Dimanche soir, était fermé au Public, ce qui est visiblement habituellement le cas, et qui est ma foi fort dommage. La majorité des grands bâtiments des trois grandes cours, sur le côté gauche de la cité est en travaux, donc échaffaudé de partout, mais c'est plutôt pas mal au final, j'ai également étudié un petit puits en rénovation, qui était très chouette... Des expos de photos en plein air étaient également visibles, avec des photos du monde entier, et c'était sympa.
Si vous restez dans les grandes cours, c'est assez pénible, car il y a beaucoup de monde. Mais dès que vous vous engagez dans les petites cours ou allées attenantes, c'est un enchantement. Je prendrais bien un petit pavillon de concubine avec petite cour plantée attenante moi... Ces pavillons sont transformés en petits musées a thème, objets en jade, et tout un musée consacré à une expo de multiples déclinaisons d'un seul et même objet, dont malgré tous nos efforts (en étudiant des peintures où il apparait, en étudiant les différents modèles) nous n'avons pu déterminer l'usage. Nous avons conclu qu'il ne sert a rien, si ce n'est à faire parler les touristes!

La petite partie de jardin à la porte nord est plantée d'arbres très agés et très torturés, notamment des cyprès de près de 400 ans et un sophora pendula tortuosa, dont certains sont secs sur pied, mais qu'ils ont laissés sur place, et ma foi le résultat est impressionant et fort poétique.

La colline de Charbon, jardin de seulement 45ha ( comparativement aux 172ha de la cité interdite dont le vrai nom est Palace Impérial)est un jardin situé en face de la Cité, où un des empereurs Ming s'est pendu en apprenant la nouvelle de l'invasion Mongole. Mais mis a part ce funeste évènement, c'est une merveille. Grande nouveauté, j'y ai apercu un chat, le sosie de Cyclone (nb: le chat de mes parents). Jusqu'à maintenant, le seul animal de compagnie que j'avais vu si on excepte les oiseaux, était de type, tout petit chien ( donc pas mangeable). Il s y trouvait également de nombreux bonsais magnifiques, car contrairement à ce qu'on pense, ce sont les chinois qui ont inventé les Bonsais, les japonais l'ont perfectionné ensuite. La vue sur la cité impériale et Pékin même est imprenable, surtout avec un soleil descendant, mais hélas je n'avais plus de batterie dans le numérique (heureusement qu'on est pleins et qu'on a tous des appareils). Mais bon, il y avait vraiment trop de monde, notamment tout un troupeau de japonaises habillées en uniforme comme dans les mangas, avec jupes plissées, chaussettes et autres détails terribles...(le lapin de Play Boy sur les chaussettes est le détail qui tue).

Vers 18h30, cérémonie de clôture du séjour, puisque les escrimeurs sportifs s'en vont le lendemain. Nous sommes chaleureusement remerciés, les artistes comme les escrimeurs, et c'est un vrai bonheur. Les gens de l'ambassade sont ravis.

Le soir, petit bar avec les escrimeurs sportifs et quelques personnes de l'ambassade, c'est sympathique et ça permet de dégeler un peu la glace qui existe entre eux et nous. Le champagne (offert par l'ambassade) Moet aidant, nous sympathisons... J'y apprends qu'il existe à canton un plat qui s'appelle les trois cris. Ce sont des petits bébés souris vivants, enrobés dans des feuilles. Ils crient une première fois quand vous les prenez, une deuxième fois quand vous les plongez dans la sauce, et une troisième et dernière fois quand vous leur croquez la tête... Beurk!

Ce matin, après un réveil difficile aux alentours de 8h50, commence le marathon dans un gigantesque magasin, où l'on trouve tout, à des prix défiant toute concurrence. Il s'agit de marchander, pour obtenir entre le 1/3 et le 1/4 du prix par rapport à ce qu'ils vous proposent... dur dur, mais je m'y suis collée, et mes multiples départs pour cause de prix exhorbitants, crises cardiaques simulées, et une certaine fermeté m'ont permis de faire une véritable razzia...j ai claqué tout l'argent de l'ambassade, mais ça valait le coup...

Sinon, à partir de demain, nous sommes pris en charge par Pierre Cardin, et ça va être le grand luxe je crois, j ai hâte... je vous dirais tout ça. Mais je crois que dans le même spectacle que nous interviennent également les danseuses de french cancan (Moulin Rouge?) et des danseurs de l opéra (chinois?).

Pour info, notre jeune interprète nous a trouvé plein de pages sur le web où on parle de nous, et nous a copié tout ca... nous avons également pu enregistrer un reportage sur nous sur CCTV5 hier, et il parait qu'il y a eu un reportage de 10 mn comparant l'escrime artistique chinoise et francaise mardi sur Beijing 6 l'ambassade est en train de collecter tout ca.

Je vous dirais tout ça...

A bientôt pour de nouvelles aventures

Miss A, reporter international...

Bulletin n°3, en différé

journée de mardi 12/10/04

Petit récit de ma magnifique journée d'hier. Nous sommes partis a 9h00 et quelques, et avons traversé la campagne chinoise dans notre minibus préféré (estampillé  aux armes du Club).

Comme nous on n'est pas des touristes gras et moutonnant, on a décidé d'aller au troisième site de la muraille, celui peu fréquenté car pas reconstruit, et de marcher 9 km jusqu'à un deuxième site, arrivant au Coeur d'un village.
Arrivés vers 12h30, nous avons eu le temps d'admirer les paysages durant le voyage. La campagne est jolie, pauvre, mais pas misérable. Tout semble propre malgré un denuement certain, tout le monde se ballade a vélo et vaque à ses occupations. Que ce soit l'entretien des champs ou des potagers, ou bien aller à l'école, dans leur uniforme bleu pour les enfants.

Le comité des JO chinois a installé dans tous les villages, même les plus reculés, des ptits appareils de détente et musculation, et c'est très agréable (on en a essayé en plein air dans Pekin, c est génial).

 

Donc arrivée à la Muraille, il fait un temps splendide, pas un gramme de brouillard, grand ciel bleu (pas comme la dernière fois si tu te rappelles, Fanette). C'est un fait rare, mais c'est tant mieux. Déjeuner rapide histoire de se mettre quelque chose dans l'estomac, puis départ pour la muraille, le gars a l entrée nous prend pour des fous de faire la ballade à pied on paye le premier péage, puis le départ, la première partie est touristique, donc reconstruite, puis, à partir de la deuxième porte cela change d'aspect d'abord, il faut franchir un pont suspendu, où on nous demande un péage (5 yuans) ce qui est pénible, car on vient juste de payer, donc on marchande

Puis,  c'est une partie non reconstruite, donc terrible, avec des pentes très fortes, des descentes très fortes, des morceaux de muraille effondrés partout, avec des petits chemins, pour contourner certaines parties impraticables, des tronçons de 1m de large avec le vide des deux cotés, et 32 tours en tout bref, me voilà transformée en vrai cabri des montagnes, je suis arrivée en premier, après 4h de marche fatigante au coeur de paysages a couper le souffle, accompagnée par moments de paysannes Mongoles suivant les touristes dans l'espoir d'arrondir les fins de mois(forts sympathiques au demeurant). Alors que nous arrivons, j'indique le chemin aux retardataires au moyen de cartes de visite des Lames sur Seine ( en construisant des flèches avec) J., qui m'accompagne, trouve le moyen de se faire mal sur du plat, à la fin, dans la deuxième partie restaurée de la muraille. Le voilà avec une entorse, heureusement que c'est la fin. Je me suis pour ma part fait une frayeur en tombant dans une des descentes les plus fortes où j ai glissé sur une pierre descellée. Mais rien de grave si ce n'est un bleu au derrière!

A notre arrivée, vers les 5h30, le soleil est sur le point de se coucher, et c'est magnifique.. un coucher de soleil est dejà un beau spectacle en soit, alors sur la muraille

Cela dit, je me félicite que nous soyons arrivés à temps pour ne pas parcourir la fin du chemin de nuit, car cela aurait été suicidaire sans éclairage, dans le froid ( car le froid est tombé en même temps que la nuit).

Nous rentrons en plus de trois heures, car il faut savoir qu'à Pékin, qui est une ville en pleine construction, les travaux se poursuivent la nuit, et que les camions de bâtiments ont le droit de rentrer à partir de 8h00 du soir, et donc, nous nous sommes retouvés bloqués au milieu des camions de matériaux

 

En rentrant, dîner vite fait, puis massage au spa histoire de ne pas avoir de courbatures pendant 1 semaine ( je ne me ferai plus avoir après le Mont Taishan) j'en ai un peu quand même, mais cest raisonnable

A bientôt pour de nouvelles aventures ( cet après midi, Cité Interdite, puis cocktail de départ pour les autres escrimeurs)

PS: j ai trouvé où était word sur cet ordi où tout est écrit en chinois... donc je ne me suis pas fait avoir pour taper cette fois ci! futée la Miss!

Bulletin n°2, en différé de Chine

le 10/10/04, avec un peu de retard

Au cas où vous n'auriez pas compris, les messages qui constituent les articles de chine, sont les bulletins que j'envoie à ma famille et à mes amis pour raconter un peu ce qui m'arrive, en un peu modifiés pour ne pas qu'on me reconnaisse.Voila le n°2:

Ni hao à tous, je viens de passer 3/4 heures à vous faire un compte rendu détaillé de tout ce qui s'est passé lors du spectacle, vous apprenant ainsi ( en vrac), qu'au début nous avons été refoulés à l'entrée et que j'ai squatté devant le temple en cousant des plumes sur mon chapeau (gros succès auprès des chinois, le chapeau), qu'ensuite nous avons répété sur la scène, alors que le temple restait ouvert au public, que nous avons passé une partie de l'après midi en costume à nous faire prendre en photo par les chinois qui trouvaient ça délirant et formidable. Que nous sommes passés à 16h20 et que dans l'ensemble cela s'est bien passé si l'on excepte le fait que j'ai foiré mon duel ( mais j'ai été brillante en reine). Qu'ensuite nous avons sympathisé avec nos homologues chinois, que nous avons fini la journée avec le concert de JM Jarre à la cité interdite ( grandiose, mais pas folichon), et qu'aujourd'hui nous avons visité le temple des Lamas ( les moines, pas les animaux), de vieux quartiers chinois, et fait du shopping, demain, grande muraille... MAIS VOILA, ce crétin de logiciel de VOILA a complètement merdé, et a perdu mon message.... donc vous ne lirez pas ce long message plein d'humour que je vous avais envoyé, et qui doit être perdu dans les limbes quelque part) je vous laisse en vous faisant plein de bisous et en souhaitant que cette fois ci voila marche...

Pékin jour 1 en différé

petit résumé de nos péripéties du 8 octobre

Tout d abord, je vous annonce que je suis arrivée sans encombre à Pékin, où ça a quand même pas mal changé depuis la dernière fois. Certains quartiers semblent avoir été remplacés par de nouveaux bâtiments, et je trouve cela plus pollué... voici le compte rendu officiel de la journée d hier,

#Première bonne nouvelle, nous sommes arrivés sans encombre à Pékin.
Après une courte nuit dans l'avion, nous avons débarqué à 8h30 (heure locale). Nous logeons au Novotel Xinqiao Beijing qui se trouve près de la la place Tiananmen.
Un remarquable accueil nous a été réservé tant par le personnel de l'Ambassade de France que par celui du Novotel.

Nous avons eu l'opportunité de nous rendre au Temple du Ciel dès cet après-midi. C'est dans ce cadre grandiose que nous présenterons notre spectacle dimanche prochain.
Demain nous allons pouvoir commencer les premières répétitions sur le site du Temple du Ciel dès que les installations seront montées.
Autre bonne nouvelle pour nous, les champions olympiques d'escrime (notamment Laura Flessel, et nos médaillés handisport), leurs entraineurs, ainsi que le DTN et le Président Abric sont également bien arrivés.
Nous avons passé la soirée ensemble lors du cocktail qui a été organisé dans notre hôtel.
Le président Abric a remercié les représentants de la ligue chinoise d'escrime et ceux du comité des JO de Pékin pour la qualité de leur accueil en formulant le souhait de voir retenue la candidature de Paris pour les JO de 2012. Demain matin, départ pour le marché des antiquités avant d'aller répéter au Temple du Ciel. Nous nous quittons sur un dernier verre que nous prenons au bar, à l'initiative de Jean-Marc Perrigon, chef du Novotel. Bientôt les photos de cette première journée en lignes, dès que nous aurons trouvé un web café.. #

donc moi j en ai trouvé un de cyber café, et j'ai un peu galéré, surtout que mon chinois n'est pas très au point , alors allez demander un cyber café au premier pékin venu (c est le cas de le dire, désolée, humour familial), votre chemin, ou n'importe quoi d'ailleurs à part, bonjour merci, oui ou non ( et en plus il faut savoir à quoi on répond oui ou non).

pour l'instant, on a fait du tourisme, un peu de repérage des lieux ( on a été voir le temple du ciel hier, ils doivent monter la scène en ce moment), et on commence les répet' dans 1h, donc je profite de ce répit pour souffler un peu. J'ai réussi à me remettre du décalage, faut dire que j'ai pas dormi dans l'avion ( à cause de shrek2 qui m'a réveillé) donc après la réception d'hier soir, j'étais lessivée. Répet' générale ce soir, avec la fédé d'escrime sportive qu'on a rencontré hier soir. Ils sont très sympas, j'ai discuté un peu avec Laura Flessel entre autres;-)

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