Bonjour à tous,

voilà un certain temps que je n’ai pas mis les pieds ici, certains doivent même se demander si j’existe encore. (même s’ils sont peu nombreux, je n’ai pas encore reçu de messages désespérés !).

Petit récit de ma journée d’aujourd’hui, puisque me voilà à nouveau en vadrouille, mais du côté de la Bretagne cette fois ci, ce qui est moins lointain que le pays du Soleil Levant.

(Ici le breton prend le relais, car qui mieux qu’un autochtone pourrait raconter les nuances de ce bô pays…)

 

Nous partîmes deux, nous revînmes…deux. Désolés. Plus sérieusement, nous avons commencé par aller voir la mer. Il sentait bon l’iode, notre océan, on a bien pris le vent d’est, ça nous changeait de la capitale. Après un petit tour dans les rues de ma bourgade préférée, nous avons…oh et puis zut, ça ne va intéresser personne. Donc je ne vais PAS vous refaire le récit circonstancié de notre journée sur la côte. A la place je vais vous faire un remake de la pub pour les cartes bleues, vous savez celle où un papa et son fils vont faire du batô et ça leur coûte que 500 euros la journée grâce à Eurocard truc. Ben en gros c’est ce qu’on a fait. On a pas fait de batô, ni dépenser 500 euros, mais c’était juste une chouette tite journée faite de ptits bonheurs simples, genre manger un gâteau  et boire un chocolat en terrasse, visiter un château fort avec le vent qui souffle, se balader sur la plage et prendre des photos bêêêtes. Ca ne vous intéresse toujours pas ? TANT PIS ! de toute façon, elle a eu beau vous raconter la chine, tout le monde s’en foutait, alors les petites routes de Bretagne, je doute qu’elles suscitent de fortes réactions…

Bon, je reprends le relais car là il va péter les plombs. Juste pour vous dire que depuis le retour de Chine, difficile - car comment se réhabituer au train-train quotidien après les paillettes et l’exotisme ?- et bien je me réhabitue à la vie parivincennoise, et je vous oublie un peu, toute à mon bonheur de la vie à deux, ou presque. Il y a des choses et des gens qui vous changent la vie… C’est comme ça, et je me suis dit qu’étant donné que je vous avait donné un petit bout de ma solitude, je pouvais bien vous donner un petit bout de mes joies.

Donc je m’offre un week-end prolongé avec M. Le Héros, qui est pô content que personne ne se soit intéressé à mes passionnants contes chinois.  Comme nous avons toujours une veine fabuleuse quand nous sommes ensemble (ce qui n’était d’ailleurs pas le cas quand nous vivions séparément, comme quoi le tout n’est pas la somme des parties, excusez moi je m’égare…). Et bien figurez vous que nous sommes en Bretagne, pays de la pluie, du crachin et du vent et qu’il fait beau, un temps pour les adeptes du romantisme, qui vous donne envie de hurler de belles choses dans le vent, et de prendre des tas de photos de cette lumière fabuleuse de la fin de l’après midi, surtout lorsqu’elle tombe sur les vieilles pierres d’une bâtisse chargée d’histoire, sous le souffle d’un vent glacial mais nécessaire à l’ambiance. S’arrêter brutalement (ou pas) pour prendre une photo (ou un chocolat), errer sur les routes à l’aventure (oui, c’est bien d’être motorisé, je me referais pas avoir comme à Etretat), au son des musiques du coin, regarder les arbres, les feuilles, l’océan et les vagues se brisant sur les rochers, c’est banal, mais c’est tellement , tellement, tellement !

Donc moi j’avais envie de garder une impression de la journée, quelque part, et je me suis dit que ce serait le bon endroit, même si c’est perdu au milieu de nulle part, quelque part dans les limbes flottantes et inexistantes de la toile.
Donc bonsoir à tous, soyez heureux !

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